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Coronavirus et gestion de son patrimoine : que faire ?
Temps de lecture : min
Publié le 09.03.2020 – Mis à jour le 01.02.2022
Le coronavirus est sur toutes les lèvres actuellement : dans les journaux, à la radio, dans les cours d’écoles, autour de la machine à café, tout le monde ne parle que de ce Covid 19 et chacun a son avis et le partage ! Le monde économique tremble et les marchés financiers sont en forte baisse.
En 10 jours de bourse, les indices boursiers européens ont perdu autour de 15%, venant ainsi effacer une grande partie des gains de l’année 2019. La volatilité est extrême sur toutes les classes d’actifs : devises, actions, obligations ou matières premières. Rien que sur la journée du vendredi 6 mars, le pétrole a baissé de 10% et la bourse de Paris a perdu 4%. Comment gérer son patrimoine dans cet environnement ? Acheter, laisser passer l’orage ou tout vendre ?
On ne rattrape pas un couteau qui tombe !
Cet adage est toujours très vrai en ces temps chahutés. Chez Patrimea, nous pensons qu’il est trop tôt pour passer en mode « achat » et investir sur des fonds actions dans son assurance vie par exemple.
Le virus est avant tout un choc psychologique : une peur d’attraper une maladie peu connue et de mourir. Cependant, petit à petit de très nombreux secteurs d’activité sont touchés par les mesures de confinement initiées par les gouvernements et viennent mettre à l’arrêt des pans entiers de l’économie avec des répercussions très importantes sur les entreprises, en particulier les TPE et PME.
La question est donc de savoir combien de temps cette situation va durer. 3 scénarios sont envisagés :
- Le scénario du pire : Le virus continue à se propager sur la planète pendant plusieurs mois, la récession s’installe.
- Le scénario d’une lente amélioration : La maladie se propage mais son impact médiatique se réduit du fait d’un taux de mortalité stable voire en réduction.
- Le scénario du mieux : Les mesures de confinement portent leur fruit et la propagation est ralentie. La sortie d’un vaccin est annoncée avec plus de précisions. La population s’habitue à la présence de cette maladie.
Et si l’économie ne repartait pas ?
Le virus va-t-il accélérer le ralentissement déjà perceptible de l’économie ? N’est ce pas ce facteur qu’il faut mesurer ?
Selon nous, la baisse récente a aussi corrigé quelques excès et, sauf en cas de signal fort de rebond de l’économie, les indices ne sont pas à l’abri de poursuivre leur baisse.
Faut-il acheter ?
Notre conseil est d’attendre d’y voir plus clair ! Ne pas se précipiter ! Si le marché rebondit, vous aurez le temps de rattraper le train et comme toujours, on n’achète jamais au plus bas et on ne vend jamais au plus haut.
S’il est trop tôt pour investir massivement dans des actifs risqués en prévision d’un rebond des bourses, nous pensons qu’il pourrait être judicieux de commencer à acheter en cas de baisses supplémentaires mais en plusieurs fois.
Les foncières cotées sont massacrées et investir dans des OPCI comme Diversipierre ou Sofidy Pierre Europe est une option intéressante pour prendre pied dans les marchés financiers et immobiliers.
A l’écoute des Etats-Unis
Comme toujours, le monde boursier tend l’oreille outre Manche. La bourse américaine n’a pas autant corrigé que les autres indices mondiaux. Ainsi, si dans les jours qui viennent, nous assistons impuissants à un fléchissement du Dow Jones, S&P ou Nasdaq, le vieux continent suivra dans la même direction.
Imaginez vous que la banque fédérale américaine (FED) ait baissé ses taux de 0,5% en avance sur son planning. Un signe d’affolement ? Pour nous, c’est un mauvais signal !
Une baisse jusqu’où ?
Très difficile à prédire. Est-ce la fin d’un long cycle économique ou un phénomène de court terme ? La prudence est de mise au regard de la violence de la baisse. Il faut garder raison et ne pas céder à la panique mais la situation est encore trop instable.
En 2008, les marchés financiers avaient baissé très fortement sur une période de 19 mois avec une chute de 56% sur le CAC 40 entre son plus haut et son plus bas. L’environnement n’est pas encore comparable mais le voyage en terre inconnue ne fait que débuter.
Cependant, des opportunités vont naître et il faudra les saisir. Au moment où nous écrivons ces lignes, le baril de pétrole baisse de 30% autour de 33$, une première opportunité ? Soyez vigilants et attentifs sur la baisse des actions et des autres classes d’actifs dans ce « bear market ».
Selon nous, si le nombre de contaminés se stabilise et que les banques centrales réagissent en concertation, la bourse peut se stabiliser et il sera alors temps de prendre des décisions d’investissement.
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