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L'expatriation en 2018
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S’expatrier en 2018 : Le jackpot fiscal (de l’année blanche)

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Publié le 08.06.2018 – Mis à jour le 08.03.2022

Retenue à la source, acompte, crédit d’impôt… Si la mise en place du prélèvement à la source semble être une usine à gaz pour la plupart des contribuables, certains pourront tout de même en tirer des avantages. Expatriés et nouveaux retraités, félicitations ! Vous êtes les heureux gagnants de la réforme fiscale ! Voici quelques explications.

 

Suppression du décalage entre la perception des revenus et l’imposition

 

Les contribuables qui s’expatrieront en fin d’année 2018 ressentiront davantage les bénéfices de « l’année blanche » 2018. Pour rappel, en instaurant le paiement de l’impôt au fur et à mesure de la perception des revenus et non plus en année N+1, les revenus perçus en 2018 se retrouvent effacés. Pour éviter de faire supporter aux contribuables un double impôt en 2019 sur les revenus 2018 et 2019, le gouvernement a en effet mis en place un crédit d’impôt qui effacera l’impôt dû sur les revenus 2018.

Ceux qui s’expatrieront à la fin de l’année 2018 verront leurs revenus perçus durant cette année être non fiscalisés, et ne seront redevables d’aucun impôt en France en 2019. Une nuance doit toutefois être apportée car les revenus exceptionnels perçus en 2018 resteront soumis à l’impôt français en 2019. En revanche, ils subiront un taux d’imposition inférieur puisqu’on leur appliquera le taux moyen d’imposition et non pas le taux de la tranche marginale d’imposition.

 

Une économie d’impôt non négligeable

 

Prenons l’hypothèse d’un couple marié sans enfant percevant deux salaires annuels de 35 000 € : l’économie réalisée sera de 7 487 €. (sur la base du barème progressif 2018 appliqués aux revenus 2017). Jusqu’à présent, les Français qui s’expatriaient étaient la plupart du temps pénalisés d’un point de vue fiscal lors de leur première année d’expatriation. En effet, ils étaient redevables non seulement de l’impôt français au titre des revenus de l’année précédente, mais aussi de l’impôt étranger au titre des revenus de l’année en cours (puisque la majorité des pays développés applique déjà le système de prélèvement à la source).

La suppression du décalage d’un an entre la perception des revenus et leur imposition produit un résultat qui profitera aux personnes nouvellement expatriées en 2018. Ceux qui resteront en France ne ressentiront pas les effets de l’année blanche. En 2019 ils seront toujours redevables d’un impôt, calculé cette fois directement sur les revenus de l’année en cours.

 

Un avantage pour les nouveaux retraités

 

Dans un contexte franco-français, seuls les contribuables qui verront leurs revenus diminués entre 2018 et 2019 profiteront à 100% de l’année blanche. Et c’est notamment le cas des personnes qui prendront leur retraite à la fin de l’année 2018. L’impôt sur leurs salaires 2018 sera supprimé, et remplacé par un impôt par principe plus faible puisque calculé sur une pension de retraite moins élevée que leur salaire.

Le jackpot profitera à ceux qui s’expatrieront à la fin de l’année 2018 pour prendre leur retraite dans un pays où la fiscalité est plus avantageuse, comme le Portugal par exemple. Dans ce cas, non seulement vous ne payerez pas d’impôt français en 2019 sur vos salaires perçus en 2018 grâce au crédit d’impôt, mais en plus, vous bénéficierez d’une exonération de l’impôt portugais sur vos pensions de retraite pendant les 10 premières années suivant votre installation.

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