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Les Rendez-Vous de Patrimea : Fiducial Gérance à Aix-en-Provence

Temps de lecture : min

Publié le 20.04.2022 – Mis à jour le 17.10.2022

Transcript de la vidéo : « Les Rendez-Vous de Patrimea : Fiducial Gérance à Aix-en-Provence »

Philippe Gourdelier : Alors bienvenue sur les terrasses aixoises. Aujourd’hui pour ce grand rendez-vous un peu venteux, nous accueillons Thierry Gaiffe. Alors Thierry Gaiffe, c’est qui ? Thierry Gaiffe c’est déjà une expérience, une histoire dans le monde des conseillers en gestion de patrimoine et aussi dans l’immobilier et maintenant, aussi, dans la forêt. Donc Thierry, vous avez rejoint Fiducial il y a maintenant six ans. Vous êtes directeur général de Fiducial Gérance, une filiale du groupe éponyme. Et Thierry, vous êtes aussi membre administrateur de l’ASPIM et vice-administrateur, si je ne me trompe pas, de l’ASFFOR.

 

Thierry Gaiffe :  Oui c’est exact Philippe. l’ASSFOR l’association professionnelle des gérants de groupements forestiers français qui est l’équivalent de l’ASPIM pour l’immobilier.

 

Philippe Gourdelier : Exactement ! Alors, Fiducial Gérance, dans le monde de l’immobilier, c’est un acteur important puisque c’est 8 SCPI en gestion, une SCI Fidimmo, c’est 2 milliards sous gestion, si je ne me trompe pas ?!

 

Thierry Gaiffe : C’est exact Philippe !

 

Philippe Gourdelier : C’est 32 000 sociétés, c’est quand même une société significative. Et dans le monde de la forêt, Fiducial Gérance est présent depuis 40 ans, gère six groupements forestiers mais surtout cela représente 36 forêts pour un peu plus de 5000 hectares. Donc on est quand même sur…

 

Thierry Gaiffe: Un beau patrimoine qui s’est constitué au fil des ans et c’est vrai qu’on est un acteur significatif parce que la particularité que l’on a par rapport à des confrères c’est que nous avons toute la chaîne de valeur. On a intégré la chaîne de valeur au niveau de la forêt, on a des équipes internes qui s’appuient aussi sur des correspondants régionaux donc une équipe de trois personnes, avec un responsable technique qui est là depuis plus de 20 ans, qui  connaît nos forêts, qui les travaille avec nos partenaires extérieurs… On pilote, contrairement à d’autres qui n’ont pas cette approche très centralisée mais au moins on a une cohérence dans notre gestion.

 

Philippe Gourdelier : Puis vous ça fait quand même 40 ans que vous exploitez des groupements, dites-nous en un peu plus là Thierry. Il y a six groupements forestiers en gestion depuis plusieurs années où est-ce qu’ils sont situés ? De quoi ils sont composés ?

 

Thierry Gaiffe : Notre particularité c’est qu’on est sur tout le territoire français. On est à la fois dans les Vosges, dans le Jura, dans l’Ain, on est aussi dans le Massif Central, en Picardie, en Île-de-France, dans les Pyrénées. On est partout avec 36 forêts qui seraient donc réparties en six groupements forestiers, 5 200 hectares bientôt 5 500. On est dans une dynamique de développement et qui plus est, on est quand même orienté depuis plusieurs années sur une gestion plus douce de nos forêts. On pourra y revenir si vous le souhaitez.

 

Philippe Gourdelier : Donc Fiducial 40 ans de gestion dans la forêt et puis là, en décembre 2021 avec l’évolution de la réglementation, vous avez annoncé la création d’un GFI pour les intimes et groupements forestiers d’investissement, du doux nom de Forecial. Alors pourquoi vous avez créé ce groupement forestier d’investissement et pour qui ?

 

Thierry Gaiffe : Alors et bien Philippe, il nous a semblé intéressant, en tout cas, de démocratiser l’approche éco-responsable parce qu’en fin de compte des gens souhaitent investir dans la forêt mais ils n’ont pas forcément les moyens d’acheter une forêt. Une forêt c’est quand même un certain capital et le GFI si on schématise à l’extrême, c’est une SCPI mais dédiée à la forêt. Le GFI permet d’acheter des parts d’une forêt ou de forêts, on mutualise le risque et c’est un prix abordable et surtout c’est un produit, contrairement au GF, où on est beaucoup plus liquides.

 

Philippe Gourdelier : GF = groupement forestier.

 

Thierry Gaiffe : Ouais exact Philippe, le groupement forestier est enfermé par définition parce qu’il ne fait pas appel à l’épargne publique. Le GFI par contre fait appel à l’épargne publique, il est ouvert, ça permet une liquidité, ça permet de rentrer, ça permet aussi de sortir. Mais je rappelle quand même que la forêt, comme l’immobilier, est un investissement long terme et en plus qui a certains avantages fiscaux et ça se transmet ! C’est important ! Et aujourd’hui,  il y a une demande, c’est vrai d’une clientèle qui est parfois jeune, qui a une sensibilité alors on n’achète pas un GFI pour la rentabilité. Cela s’inscrit dans une autre démarche.

 

Philippe Gourdelier : On est sur quoi en terme de rentabilité par exemple pour Forecial ?

 

Thierry Gaiffe : Honnêtement on va être entre 0 et 1% de rendement par an.

 

Philippe Gourdelier : Entre 0 et 1% par an, là on parle juste du rendement mais bien évidemment l’objectif c’est aussi de valoriser le capital.

 

Thierry Gaiffe: Oui parce que je vous rappelle qu’une forêt, enfin une forêt ou un GF ou un GFI, en fin de compte ça se valorise à la fois par la valeur du foncier mais aussi par la valeur des arbres. Et ça aujourd’hui la forêt française se développe bien. Il y a une demande et qui plus est, les nouvelles réglementations pour l’immobilier imposent des matériaux biosourcés à hauteur de 20% donc aujourd’hui la forêt fait sens.

 

Philippe Gourdelier : Forecial a été lancé un petit peu avant Noël, mais qui a bien fonctionné. Parce que de mémoire je crois que vous avez collecté de l’ordre de 2 millions d’euros sur les deux dernières semaines, voire même plutôt 3 millions d’euros d’ailleurs sur les deux dernières semaines de décembre. Mais quelle va être la stratégie de ce groupement de ce groupement forestier d’investissement ? Où est-ce que vous allez acheter des forêts ? Quels types d’essence ?

 

Thierry Gaiffe : Alors Philippe, on a même collecté plus puisque on est arrivé à presque 4 millions et demi. Donc aujourd’hui on est à quatre millions et demi. Forecial comme notre GF se veut d’investir dans différentes régions de France, justement pour mutualiser le risque parce qu’il est clair que quand même il existe le réchauffement climatique, on intègre ça dans nos nouvelles plantations, dans nos régénérations tout ça on intègre ça. Donc le GFI Forecial va investir à la fois dans des forêts en Picardie, dans le centre de la France, dans les moyennes Alpes et dans le massif central, dans les Vosges. On ne s’interdit pas. Notre objectif est d’investir dans des forêts d’un peu plus de 50 hectares parce que c’est là qu’on peut commencer à gérer de façon professionnelle. Et, également, au niveau des essences on est très attachés justement, on travaille avec des scientifiques sur le sujet des plantations parce que maintenant on doit tenir compte de ce qui se passe quand même. Du réchauffement de la planète et on essaye dans la mesure du possible, de plus en plus on croise en tout cas dans nos différents GF et notre GFI, on ne met pas une mono essence sur une parcelle. On croise les bandes, les essences soit par poche, on est dans une gestion dynamique. Et ce que j’appellerais une sylviculture irrégulière

 

Philippe Gourdelier : Donc on essaie pas uniquement d’acheter des arbres, les regarder pousser, aller se promener dedans, les câliner… C’est aussi s’en occuper, avoir un plan simple de gestion comme on dit, un PSG, ce n’est pas le club de football. Mais c’est vraiment avoir une philosophie, une structure et avoir une façon de travailler pour les associés.

 

Thierry Gaiffe : Et je vous dirais même que dans notre charte ESG, le troisième volet, ça concerne la biodiversité pardon et les ressources naturelles. Ça veut dire qu’en faisant de la gestion douce de forêt de plus en plus, en évitant ce qu’on appelle des coupes blanches, on protège la biodiversité et on se veut, au niveau de la faune et de la flore, sur chaque hectare mettre à disposition justement des habitats pour les animaux. Ce qu’on fait déjà pour certains types de chauves-souris, par exemple, en Picardie.

 

Philippe Gourdelier : De toute façon, on le voit nous aussi bien les jeunes, que ceux qui sont attachés à aller à une certaine forme d’écologie : le placement forestier fait du sens, on donne du sens à son argent, en plus d’investir pour transmettre, on va en parler juste après, ou pour avoir une réduction d’impôt, on réalise aussi ce type de placement parce qu’on a on y voit un acte écologique intéressant.

 

Thierry Gaiffe : Et si vous voulez Philippe, avant de reprendre davantage sur les avantages, c’est que nous je pense qu’on est la seule société de gestion immobilière en France d’avoir, si je fais mon bilan carbone, main gauche avec mes immeuble et mes forêts, je suis en zen comme je dis. Je suis Zéro Émission Neutre, je suis même en carbone négatif mais je suis, si je prends alors les chiffres de l’OID et de l’observatoire, les normes standards de mes immeubles et mes émissions, mes captages de carbone je suis largement négatif en carbone aujourd’hui, je suis zen comme on dit !

 

Philippe Gourdelier : Bon ! Alors si on revient un peu sur les caractéristiques du groupement forestier Forecial, un petit jeu simple puisque nos auditeurs et ceux qui regarderont cette vidéo seront forcément intéressés pour investir dans ce GFI Forecial. Alors on a un particulier qui a investi 10 000 euros dans le GFI Forecial, là maintenant on reçoit les déclarations d’impôts, les premiers les ont reçues il y a quelques jours. Il y a un avantage à l’impôt sur le revenu de combien ? Je mets 10 000 euros, on est 2 / 3, enfin peu importe, je suis marié, j’ai quelles réductions d’impôts ? Quand ? Comment ?

 

Thierry Gaiffe : Alors au niveau de l’impôt sur le revenu, le GFI Forecial a la particularité d’être éligible à l’IR PME, ça veut dire que ça donne droit à un crédit d’impôt de 25%.

 

Philippe Gourdelier : Donc je mets 10 000 euros, j’ai 2 500 euros de réduction d’impôts.

 

Thierry Gaiffe : Oui et ça rentre dans le plafonnement des niches fiscales des 10 000 euros

Philippe Gourdelier : Donc 2 500 euros de réduction d’impôt sur cette année et j’aurai donc l’Etat qui me fera un crédit d’impôts l’année prochaine.

 

Thierry Gaiffe : Exactement 2 500 euros.

 

Philippe Gourdelier : J’ai un plafond là-dessus ?

 

Thierry Gaiffe : Il y a le plafond de 50 000 euros pour les personnes seules et 100 000 euros pour les couples.

 

Philippe Gourdelier : D’accord, et si je dépasse par exemple je peux reporter ça, je crois, quatre ans de mémoire, on peut reporter. Si je suis au-delà des 10 000 euros, je peux reporter l’avantagé fiscal. Il n’est pas perdu.

 

Thierry Gaiffe : Non il n’est pas perdu, je le récupère exactement.

 

Philippe Gourdelier : Ca c’est quand même intéressant. Je fais un geste écologique mais attention parce que Thierry, vous n’avez pas tout dit, je crois qu’il y a quand même des contreparties. Je dois garder ces parts au minimum cinq ans, on ne peut pas les revendre avant parce que sinon je perds mon avantage fiscal.

 

Thierry Gaiffe : Oui, c’est lié à l’avantage enfin au volet IR-PME.

 

Philippe Gourdelier : Toute façon un arbre ça pousse plus longtemps que cinq ans.

 

Thierry Gaiffe : Je vous rappelle qu’un chêne pour arriver à maturité, il faut 100 à 120 ans.

 

Philippe Gourdelier : Et une petite précision quand même le capital n’est pas garanti. C’est un placement qui peut perdre en valeur bien évidemment ça n’a pas été le cas sur les dernières années mais on se doit de le préciser. Voilà, en tout cas un avantage fiscal…

 

Thierry Gaiffe : D’ailleurs nos forêts sont assurées contre les incendies et contre les intempéries mais, par contre, le risque sanitaire n’est pas assurable.

 

Philippe Gourdelier : Si on a une maladie quelconque comme cela a été le cas récemment sur certains résineux…

 

Thierry Gaiffe : C’est pour ça que le fait de diversifier, de mutualiser dans différentes régions, ça limite le risque.

 

Philippe Gourdelier : Tout à fait donc ça c’est le premier avantage et le deuxième c’est un avantage de transmission, parce qu’il faut le dire beaucoup de nos investisseurs viennent nous voir pour trouver des solutions pour réduire leur assiette fiscale et leurs droits à payer lorsqu’ils vont décéder, pour leurs descendants ou famille. Là pour la forêt je crois qu’on est sur quelque chose de vraiment très intéressant. Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit mot Thierry ?

 

Thierry Gaiffe : Philippe, c’est vrai que l’avantage au niveau succession est important justement. C’est pourquoi il y a un avantage de 75%, bon je vais y revenir. C’est lié à la Loi Monichon parce que l’Etat français n’a pas voulu que les partiels se dispersent donc il y a un avantage qui est transmissible.Les gens qui souscrivent bénéficient d’un avantage de 75% de réduction d’impôt succession.

 

Philippe Gourdelier : Donc, imaginons j’ai déjà mes contrats d’assurance-vie qui sont pleins,152 500 euros, ça y est c’est fait, c’est réglé. Ensuite je me dis mais maintenant tout mon argent que j’ai certainement rentrer dans ma succession, je vais être imposé à des barèmes de 20% à 30% etc … au-delà 500 000 et plus, enfin pour les tranches les plus élevées. Et là donc j’ai 100 000 euros, j’achète des parts de forêt, qu’est-ce qui se passe ? J’ai un abattement, comme vous l’avez dit, de 75% de la somme.

 

Thierry Gaiffe : Ouais donc il reste déjà plus que 25 000.

 

Philippe Gourdelier : Il y a que ces 25 000 là qui vont rentrer dans mon actif successoral si on peut dire ça comme ça.

 

Thierry Gaiffe : Et pour être plus technique, si c’est dans un groupement forestier, on minore par la trésorerie. On prend vraiment que sur l’actif forestier lui-même.

 

Philippe Gourdelier : Donc on a l’avantage fiscal quand on rentre et quand on décède, pour peu qu’on ait investi quand on avait 60, 65, 70 ans, et bien on a aussi une grande partie de cette somme qui va être transmise à mes bénéficiaires. Quasi à 75% en franchise d’impôts. Donc c’est quand même très intéressant et ça on n’en parle pas assez, il faut le mettre en avant. Que ce soit le GFI Forecial ou tout autre type de GFI entre guillemets et bien on a cet avantage qui est quand même particulièrement intéressant. Et enfin la petite cerise sur le gâteau, pour ceux qui sont concernés, c’est l’IFI. Alors dans deux jours, on va élire au premier tour notre président. On ne sait pas qui va être notre futur président et si l’IFI va devenir l’ISF, va rester l’IFI numéro 2 mais en tout cas, au jour d’aujourd’hui, la forêt et l’IFI ça fait bon ménage ou pas ?

 

Thierry Gaiffe: Ben ça fait très bon ménage je dirais même ! Parce qu’aujourd’hui, l’IFI si vous détenez des forêts via un GFI et que vous détenez moins de 10% de ce GF ou de GFI vous êtes exonéré de l’IFI.

 

Philippe Gourdelier : Donc ça veut dire que j’investis 100 000 euros dans un groupement forestier, j’ai l’avantage à l’IR-PME, donc ça cette année. Si je décède j’ai une franchise importante de fiscalité. Et, en plus, si je suis déjà à l’IFI, cette somme-là ne rentre pas dans l’IFI, pour la partie investie en forêt. Pour le reste, c’est-à-dire, s’il y a 5% à 10% de trésorerie c’est comptabilisé dedans. Mais on reçoit un très beau bulletin de Fiducial Gérance qui nous dit quelle va être la valeur de l’IFI au-delà de la somme que l’on a investie. Donc en fait on a un, deux et trois zéro pour qui se cumulent pour GFI. Et en plus 4 0, j’ai envie de dire parce que c’est le Stade de Francl. L’avantage, le fait d’investir dans un produit qui est quand même responsable, durable et pour le coup il est concret.

 

Thierry Gaiffe : il est concret et c’est quand même la forêt, qu’on le veuille ou non, c’est indispensable à la vie sur Terre. Je veux dire, ça filtre l’eau ça, c’est indispensable à la vie sur Terre. Et la France, en tout cas, il faut le reconnaître, on est revenu au niveau du Moyen Âge pour la superficie. Et, en permanence, on replante des arbres et ça va dans le bon sens. Après faut trouver un équilibre général sur les essences, tout ça. Mais, non, c’est un placement d’avenir et éco responsable.

 

Philippe Gourdelier : Merci Thierry. Une petite précision pour conclure, si vous voulez acheter des parts, vous pouvez le faire par Patrime. Sachez que le minimum de souscription, c’est un produit ouvert à tout le monde. On est sur un GFI qui fait appel public à l’épargne, on est sur quoi 5 part à 230 euros, donc un peu plus de 1000 euros. Pour un peu plus de 1000 euros, vous avez tous ces avantages vous faites un placement éthique et responsable donc chez Patrimea, on est plutôt satisfaits, on encourage la commercialisation et tout du moins ce type d’investissement dans des groupements forestiers d’investissement. Merci Thierry.

 

Thierry Gaiffe : Merci Philippe, merci pour votre accueil sous le soleil aixois.

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