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SCPI de commerce investir au déconfinement
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SCPI de commerces : un déconfinement prometteur pour investir

Temps de lecture : min

Publié le 18.06.2020 – Mis à jour le 18.02.2022

Après la crise vient le shopping ! La pandémie avait annoncé un retour à la normale un peu délicat, notamment en ce qui concerne le secteur du commerce. Fermés depuis plus de huit semaines, les magasins ont été contraints de revoir leur organisation.

En effet, cette réouverture a obligé les professionnels à adapter leur magasin en fonction de tout un tas de mesures de sécurité. Mais les Français ont très vite retrouvé le goût de liberté et l’envie de faire des emplettes. Les grandes enseignes et les commerces de proximité en profitent et tentent de rassurer au maximum leur clientèle. Beaucoup s’attendaient à une reprise de la croissance en L, c’est-à-dire avec un pic de fréquentation au déconfinement et un essoufflement après. C’est, pour le moment, un succès assez prometteur.

 

Une crise sanitaire à fort impact

 

Les magasins qui ne proposaient aucun article de première nécessité ont été les plus touchés par ce Covid-19. Au même titre que les bars et les restaurants, ils ont vu leurs portes se fermer brusquement ce fameux 17 mars 2020. Les mois ont été longs et l’inactivité a forcé certains propriétaires à mettre la clé sous  la porte.

Pour les aider à tenir le choc, le gouvernement a mis en place quelques mesures inédites. Toutes les entreprises des secteurs de l’hôtellerie, la restauration et l’événementiel, avec un effectif allant jusqu’à 250 salariés, sont exonérées de charge et ce jusqu’à 4 mois. Toutes les autres sociétés de dix salariés, et moins, sont exonérées des charges sociales sur 3 mois. En revanche, un droit de report de charges est accordé aux autres entreprises sur une durée maximum de 36 mois . Pour ce qui est de l’annulation des loyers, les sociétés de gestion en ont reçu la recommandation mais elles jouissent d’un libre arbitre. Les choix d’annulation et de durée restent arbitraires.

Cette situation a montré des limites, notamment en termes de couverture des professionnels du domaine sur ces risques. Un projet est en cours afin de créer un régime spécialement dédié à ce genre de menaces sanitaires graves. Il sera basé sur le modèle des assurances liées aux catastrophes naturelles, sous forme de cotisation additionnelle. Les risques seront partagés entre les assureurs et l’Etat.

 

Un développement nécessaire

 

Certes, des pertes conséquentes ont été enregistrées et ce n’est pas forcément les petits commerçants qui ont subi le plus. De grandes marques de prêt-à-porter, comme Camaïeu ou NafNaf, sont actuellement en redressement judiciaire. Mais la pandémie du Covid-19 a eu l’avantage d’ouvrir de nouveaux espaces de développement.

La maturité digitale a bondi chez les commerçants. Il est désormais prouvé que l’e-commerce et le magasin physique ne sont pas des concurrents mais bien deux modèles qui se complètent. Prenons l’exemple du boucher de quartier qui a été dans l’obligation de créer de nouvelles stratégies pour continuer à vivre. Le nombre de création de site internet ou de page Facebook a explosé avec pour unique usage : proposer ses produits à distance et organiser une livraison ou un système de drive.

C’est une initiative en plein essor qui a été mise en lumière par cette crise. Le numérique s’associe au local pour permettre à ces artisans et commerçants de se protéger et de perdurer dans le temps. Cette association atténue les effets et maintient les concernés à la surface. 

 

Une nouvelle manière de consommer

 

Le 11 mai dernier, le gouvernement a donné le feu vert aux boutiques. Elles ont pu recommencer à recevoir leurs clients mais avec des règles strictes (présence de solution hydroalcoolique à disposition, masque obligatoire, nombre de clients limité et distance sociale à respecter à l’intérieur, préférence pour le paiement sans contact…).

Les consommateurs sont certes moins nombreux qu’habituellement. Cependant, ils se rendent dans les boutiques pour acheter et non pour faire du repérage. Le taux de transformation est plus important, ce qui est rassurant. Le chiffre d’affaires est donc en hausse.

A l’horizon se dessine un nouveau mode de consommation. Les Français préfèrent consommer moins mais mieux ! Les enjeux écologiques se glissent de plus en plus souvent dans le mode de vie des ménages. Ils consomment local et n’hésitent plus à faire fonctionner les marchands de proximité.

 

Investir dans une SCPI de commerces

 

Après cette douloureuse épreuve traversée, les épargnants cherchent à placer leur argent sur des placements durables et performants. La Société Civile de Placement Immobilier de commerces promet encore de beaux jours aux investisseurs.

 

La pierre digitale

 

La SCPI est un moyen d’investir son argent dans l’immobilier locatif de façon très simple. En quelques étapes, vous devenez l’associé d’une société propriétaire d’immeubles loués à des entreprises. Vous percevrez des revenus issus de ces loyers.

Contrairement à l’immobilier traditionnel, ici vous ne vous occupez de rien. Une société de gestion s’adonne aux différentes tâches, telles que la recherche d’un locataire, l’entretien des locaux… Votre unique action est de dépenser ou investir à nouveau les dividendes reçus.

L’immobilier se modernise et se digitalise grâce à elle. Parmi les différents types de SCPI, il y a celles relatives aux commerces. Les bâtiments sont loués à des professionnels et des entreprises à des fins commerciales.

 

Leur réaction face à la crise

 

Les SCPI de commerces ont plutôt bien réagi face à la crise et continuent de tenir le cap. Les immeubles n’ont pas été atteints et sont restés intacts. Malgré le télétravail forcé, les loyers ont continué à être encaissés.

De plus, il existe un report à nouveau que de nombreuses SCPI de rendement possèdent. Ce sont des réserves propres à chacune dans lesquelles elles peuvent puiser en cas de nécessité ou d’un dividende plus bas que la normale. Cet investissement est prévu pour être rentable sur du long terme. De ce fait, les répercussions se font moins ressentir.

De nouvelles opportunités sont à saisir, notamment pour celles spécialisés dans l’e-commerce. Durant le confinement, l’accroissement de l’activité est monté en flèche. Les entrepôts ont été utilisés au maximum. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter à l’heure du déconfinement. Une SCPI comme Activimmo achète uniquement des biens immobiliers dans la logistique.

 

Quelques chiffres clés

 

La SCPI Novapierre 1 a vu 72% de ses locataires baisser leurs volets durant cette crise. Cela peut paraître effrayant mais l’impact sur le loyer annuel reste minimisé avec une baisse de 7%.

Il est important de souligner que les sociétés de gestion sont présentes aux côtés des locataires. Elles sont constamment en recherche de solutions pour les accompagner au mieux. Durant ce premier trimestre, certaines ont pris la décision de baisser leurs acomptes.  Par exemple, Chez Ciloger la baisse se situe entre 15 et 30%. Buroboutic et Ficommerce ont également su anticiper, plus légèrement, avec une diminution du dividende de 10%.

Pour Patrimmo Commerce la collecte des loyers est en hausse avec 6,40 millions d’euros au Trimestre 1 2020 contre 6,26 millions d’euros au Trimestre 4 2019.

 

La crise a mis à mal beaucoup d’entreprises. Mais les magasins, les petites boutiques  et les professionnels du secteur n’ont pas dit leur dernier mot. La modernisation et l’adaptation sont les maîtres mots pour garder la tête hors de l’eau. Investir dans l’immobilier de commerces reste une idée séduisante et pérenne.

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