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SOFICA 2021 : quand défiscalisation rime avec cinéma
Temps de lecture : min
Publié le 20.11.2021 – Mis à jour le 01.08.2022
Passionné de septième art et besoin de défiscaliser ? Connaissez-vous l’investissement dans les SOciétés de Financement de l’Industrie Cinématographique et de l’Audiovisuel ? Parmi l’ensemble des produits de défiscalisation, les SOFICA s’avèrent très intéressantes puisqu’elles proposent un des avantages fiscaux les plus élevés.
En effet, elles offrent une réduction d’impôt de 48% des montants investis, dans une double limite de 25% du revenu net global et de 18.000€ par foyer fiscal. Soit tout de même une réduction d’impôt maximale de 8.640€. Ne ratez pas la dernière séance !
Un scénario bien ficelé
Une Société pour le Financement de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle lève des fonds pour les réinvestir dans des films, des séries ou encore des programmes audiovisuels français. Le dispositif existe depuis 1985 et se trouve sous la tutelle de 3 entités officielles : la Direction Générale des Finances Publiques, le Centre National de la Cinématographie et l’Autorité des Marchés Financiers.
En contrepartie de leur investissement au capital d’une de ces sociétés, les particuliers bénéficient d’une réduction d’impôt. Il s’agit d’ailleurs du plus fort taux de réduction d’impôt sur le revenu, tous dispositifs fiscaux confondus : 48% du montant de la souscription. Le plafonnement des niches fiscales est rehaussé de 10.000€ à 18.000€.
Un casting renouvelé chaque année
Constituer son équipe
Entre septembre et décembre, et ce chaque année, les gestionnaires spécialistes du marché des SOFICA lèvent des fonds via des partenaires. Grâce à ces derniers, la société est créée et les professionnels ont douze mois pour investir l’argent collecté dans des films, des séries, des documentaires, de l’animation…
Comme pour un casting, les producteurs présentent leurs projets et un comité d’investissement, constitué d’experts, choisit les plus prometteurs. Deux critères sont pris en considération, l’artistique évidemment mais aussi le côté économique de la réalisation.
Faire la meilleure sélection
La négociation entre en jeu auprès des producteurs afin que la SOFICA, participant à la réalisation de l’œuvre, accède aux droits de recette sur les différents supports de diffusion. Que ce soit dans les salles de cinéma, sur les plateformes de vidéos à la demande, mais également de streaming et les ventes à l’international, tout est minutieusement scruté.
Six ans après, la SOFICA est liquidée afin de rendre aux souscripteurs le fruit des investissements. Ce bonus s’ajoute à la réduction fiscale.
La Loi Finances pour 2021 : une nouvelle mise en scène ?
Les SOFICA et leur dispositif fiscal ont été renouvelés pour trois années supplémentaires. L’avantage fiscal est maintenu à 48%. De plus, l’enveloppe a connu une augmentation de 10 millions d’euros, pour atteindre 73 millions d’euros au global.
Grâce à cet appui financier, les SOFICA vont pouvoir investir aussi bien dans la production de films que dans leur distribution. Par exemple, il sera plus facile pour elles de participer au financement des frais de marketing et de promotion.
Pas de clap de fin prévu malgré la pandémie
Un retour en salle progressif
Après l’épisode pandémique, qui a contraint les salles de cinéma a baissé le rideau, l’heure du bilan a sonné. Le CNC a divulgué certaines estimations. 14 millions d’entrées ont été enregistrées en juillet, ce qui est trois fois plus qu’en 2020. Au mois d’août, 11 millions de personnes se sont rendues dans les salles obscures, soit deux fois plus que l’an passé.
Les restrictions sanitaires devenant progressivement plus souples, beaucoup vont retrouver le chemin des salles obscures. Pour pallier ce manque d’activité, de nombreuses SOFICA avaient anticipé en se positionnant sur les séries.
Les plateformes de streaming, des concurrents redoutés ?
La plupart des gestionnaires ne voient pas en Netflix, Amazon Prime, Salto ou encore Disney+, une concurrence directe mais plutôt une opportunité de relais de croissance dynamique des œuvres. En effet, ces plateformes sont constamment à la recherche de nouveaux films pour subvenir aux besoins de leurs abonnés.
Le marché de la vidéo (VOD et streaming) a connu une progression de 35%. Et cela n’est pas près de s’essouffler. Un nouveau décret SMAD (Service de Médias Audiovisuels à la Demande) oblige ces plateformes, depuis fin juin, à investir davantage dans les productions françaises. Le but étant de créer de nouvelles opportunités de diffusion et de monétiser de manière plus importante les films et séries.
Le cinéma et l’audiovisuel restent des secteurs résilients, solides et en forte croissance. Nous l’avons tous ressenti durant les confinements, le besoin de se divertir n’a jamais été aussi fort. Cette année encore, le contexte reste très favorable pour investir dans les SOFICA.
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