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Les solutions pour financer sa dépendance
Temps de lecture : min
Publié le 20.01.2021 – Mis à jour le 16.03.2022
Vieillir est bien quelque chose d’impossible à contrôler. Tout le monde rêve de finir sa vie sous les meilleurs auspices aussi bien pour soi-même que pour ses proches. La dépendance concerne l’ensemble de la population et nous aurons, probablement, tous besoin d’aide un jour ou un autre. Afin de financer ces besoins indispensables et coûteux, il est important d’anticiper les frais et de choisir les meilleures solutions.
Les chiffres clés de la dépendance en France
Tous les quatre ans, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) mène une étude auprès des Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Les résultats permettent de mieux connaître les typologies des résidents, d’avoir des informations sur l’accessibilité géographique des établissements ou encore de mesurer le taux d’employabilité dans ce secteur particulier.
Des EHPAD en constante évolution
En 2018, l’hexagone comptait 7 400 EHPAD, ces établissements possèdent différents statuts. Parmi eux, 50% sont des établissements publics. 28% sont à but non lucratif, rattachés à une association et enfin, 22% sont à but commercial.
Dans certains EHPAD, les résidents bénéficient d’accueil spécifiques. 47% des établissements spécialisés ont une Unité Alzheimer, 20% possèdent un Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA), c’est quatre fois plus qu’il y a quatre ans. Enfin, 3% d’entre eux bénéficient d’Unités d’Hébergement Renforcées (UHR).
Une aide sociale pas toujours accessible
Qu’il soit public ou privé, l’établissement choisi pratique un tarif de soins financés par l’assurance maladie. Le résident doit s’acquitter d’un forfait dépendance. Ce dernier est financé, en grande partie, par le département de résidence.
Le financement de l’EHPAD se divise en trois parties distinctes :
- 30% sont financés par l’assurance maladie
- 10% par le conseil départemental
- Les 60% restant sont à la charge de la famille de la personne placée
Une habilitation totale à l’aide sociale est possible mais elle est généralement accordée sous certaines conditions. Seuls 4% des EHPAD privés à but lucratif peuvent en bénéficier contre 93% des EHPAD publics.
Des tarifs toujours plus élevés
Le tarif de l’hébergement journalier reste très élevé. Il faut compter dans les 60 euros pour une place dans un établissement public et entre 75 et 80 euros pour le privé. C’est un réel budget qu’il faut anticiper. En France, la dépendance est un sujet qui suscite très souvent la discorde. Alors que la pension de retraite mensuelle moyenne se situe entre 1.000 et 1.100 euros par mois, le coût mensuel moyen d’un séjour en EHPAD se chiffre entre 2.000 et 2.200 euros.
D’ici 2040, ce sont 1,4 millions de Français qui devraient se trouver en perte d’autonomie et pourtant, le nombre d’aidant ne cesse de diminuer. Alors comment faire pour financer sa dépendance ?
PER : Comment anticiper ce besoin de dépendance ?
Afin de préparer au mieux sa dépendance, et d’éviter toute mauvaise surprise à vos proches le moment venu, il existe des solutions pour se constituer un “budget dépendance” et finir ses beaux jours dans les meilleures conditions. Mieux vaut commencer à épargner tôt pour pouvoir en dégager un maximum de profit.
Le PER : Qu’est-ce que c’est ?
Le PER, pour Plan Epargne Retraite, vient de fêter son premier anniversaire. Il est issu de la loi Pacte, à l’origine d’une réforme de l’épargne retraite. Ce produit d’épargne permet d’anticiper sa retraite en se constituant des revenus complémentaires. Le PER individuel est composé de supports d’investissement assez variés. Il est possible de choisir entre un fonds euros garanti en capital et des supports en unités de compte, plus risqués.
Avec le PER, l’épargnant peut investir sur le marché des actions, le marché obligataire et celui de l’immobilier, à l’image des titres vifs, des ETF des OPCVM, des SCPI, OPCI ou encore SCI et du private equity.
Les avantages
Le premier avantage est le fait de pouvoir préparer sa retraite grâce à un portefeuille diversifié. Le PER permet de se mettre dans de bonnes conditions financières durant sa vie active et ce de manière efficace. La gestion pilotée prend en compte le profil d’investisseur, l’appétence aux risques ainsi que l’horizon d’investissement voulu. La plupart du temps, l’investissement se fait sur du long terme et offre des rendements attractifs.
Le second avantage réside dans les avantages fiscaux procurés par le PER. C’est même l’atout majeur. En effet, les sommes versées sur le Plan Epargne Retraite ont la possibilité d’être déduite de l’impôt sur le revenu. Le calcul est déterminé en fonction de la tranche marginale d’imposition. Plus cette dernière est élevée, plus l’avantage fiscal est important. Etre dans une tranche marginale à 30% par exemple, revient à acheter des actifs financiers avec 30% de décote dans son PER, soit le genre de rabais que l’on ne voit qu’une fois tous les 10 ans environ lors des krachs financiers.
Avant de souscrire à un PER
Voici quelques-uns de nos conseils à prendre en compte avant de souscrire à un Plan Epargne Retraite. Il est important de noter que les sommes placées ne pourront pas être récupérées avant la retraite. Certaines conditions permettent de les retirer avant mais elles sont très limitées, c’est le cas de l’achat d’une résidence principale à titre d’exemple. Il faut donc s’assurer que le PER réponde bien à ses attentes, surtout en matière de durée dans le temps. Dans un PER, il est possible d’investir dans supports garantis et dans de l’immobilier, qui sont des placements peu volatiles, par rapport aux actions.
Comme nous l’avons vu un peu plus haut, la défiscalisation liée au PER est basée sur la tranche marginale d’impôt sur le revenu. Cependant en bénéficiant de cette déduction, la sortie, qu’elle soit en rente ou en capital, sera soumise à taxation. En revanche, si vous décidez de ne pas réduire vos impôts, c’est bien à la sortie que les avantages fiscaux seront apposés. Le PER est un produit d’épargne adapté pour les professions libérales, par exemple.
Il ne faut pas hésiter à comparer les offres de PER en ligne. Il est important de favoriser ceux faisant preuve de souplesse de versements. Certains proposent une gestion libre avec laquelle l’épargnant peut gérer librement son PER. Une diversité des supports d’investissement est à privilégier. Chez Patrimea, nous disposons de trois offres de PER (http://www.patrimea.com/fr/per-retraite) : le P-PER, le Suravenir PER et le PER Eres qui répondent aux différentes exigences, sont assurés par des assureurs connus et qui détiennent les frais les plus bas du marché.
Assurance-vie ou PER : qui est le meilleur pour financer la dépendance ?
Les deux contrats sont assez similaires en matière de sécurité du fonds euros et du dynamisme des supports en unités de compte. Il est possible d’opter pour une gestion libre ou bien pilotée (avec l’aide d’un conseiller). La réalisation de versements complémentaires peut se faire tout au long de la vie du contrat.
L’avantage majeur du contrat d’assurance-vie réside dans le fait que le retrait d’une partie ou de la totalité des sommes peut se faire à tout moment. Cependant, le financement de sa dépendance n’intervient qu’après la retraite. Ce n’est donc pas un inconvénient si cet argent est bloqué, comme sur un PER Bien au contraire, cela peut être perçu comme un avantage car il permet de sanctuariser la somme en vue des besoins que nécessite la dépendance.
Pour la défiscalisation, là aussi des divergences pointent le bout de leurs nez. Le Plan d’Epargne Retraite a la capacité de lisser l’imposition dans la durée. Il est plus judicieux d’opter pour un PER lorsque l’on perçoit des revenus conséquents et que l’on veut déduire de ses impôts sur le revenu les sommes placées. Mais, le revenu, à la retraite, sera plus faible. L’assurance-vie permet un adoucissement de la fiscalité dès 8 ans de détention. La taxation s’applique uniquement sur les gains, elle est de l’ordre de 24,7% et un abattement annuel de 4.600 euros pour une personne seule et 9.200 euros pour un couple s’applique.
En conclusion, afin d’anticiper le financement de sa dépendance, il est préférable de se tourner vers un PER.
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